Partez à la rencontre de cette sculpture en bronze Hommage à Pablo Picasso, découverte par MILLON Benelux !
Offrez-vous un tête-à-tête avec un chef-d'oeuvre en venant la découvrir dans notre étude jusqu'au 7 mai.
Le "Grand tour" du Centaure de César, une redécouverte MILLON Benelux
Dans la lignée de son engagement pour la mise en valeur des oeuvres de premier plan, le groupe MAG propose un programme d’exposition itinérant entre ses différentes implantations internationales. Dans le cas de l’oeuvre Le Centaure, un véritable « Grand Tour » a été organisé, qui passera par Bruxelles, Nice, Milan et finalement Paris, où la sculpture sera finalement mise en vente. Ce projet reflète l’approche dynamique et transversale du Groupe, capable de faire rayonner les oeuvres et de créer autour d’elles un parcours de promotion culturelle à l’échelle européenne.
Toujours dans le but de garantir au Centaure la plus grande visibilité et le meilleur résultat possible, l’oeuvre sera présentée dans le cadre d’une vente « So Unique ».
 
Lancé en 2020, ce concept permet au groupe MILLON de déployer pleinement son rôle de leader international, en créant des occasions uniques de valoriser des oeuvres exceptionnelles. Chaque édition est l’écrin de nouveaux records, comme le tableau de Domenico Gnoli, envolé à 6,6 millions d’euros en 2021. 
 

CÉSAR BALDACCINI (1921-1998)
Le Centaure, Hommage à Picasso, 1983-1987
Epreuve en bronze à patine brune signée sur la terrasse, numérotée "3/8" et portant la marque du
fondeur Bocquel à l’arrière sur la terrasse, 101 x 105 x 48,5 cm
 
Provenance :
Collection particulière, Belgique
Bibliographie :
Pierre Restany, César, 1988, pp.297 à 299, un exemplaire reproduit en couleurs
J-C.Hachet, César ou les métamorphoses d’un grand art, Paris, 1989, n°165 p.80, un exemplaire
reproduit en couleurs
César, les Bronzes, cat.ex., Musée Paul Valéry, Sète, 1991, un exemplaire reproduit “César”, in
Connaissance des Arts, numéro hors-série, Marseille, juillet 1993, p.35 un exemplaire reproduit
en couleurs
Galerie Enrico Navarra, César, Paris, 1996, p.68 et 69, deux exemplaires reproduits
Cette oeuvre est référencée dans les archives de Madame Denyse Durand-Ruel
sous le n°3243
Un certificat d’authenticité, signé par l’artiste, sera remis à l’acquéreur
Estimation : 200.000 - 250.000 €
Une sculpture pour l’éternité
Le Centaure révèle toute sa charge intime et symbolique à travers l’installation d’une de ses versions sur la tombe de l’artiste, au cimetière
du Montparnasse. À sa demande expresse, cette sculpture veille aujourd’hui sur sa sépulture, cristallisant l’importance qu’elle a eue pour
lui tout au long de sa vie. César expliquait lui-même : « Le Centaure est le résultat abouti mais douloureux d’un long processus […] À travers
cette sculpture, j’ai cherché à atteindre la perfection comme une sorte d’immortalité. » La présence de cette oeuvre sur sa tombe témoigne
de la quête inlassable de l’artiste pour fixer dans la matière une forme capable, selon lui, de survivre à sa propre mortalité.
La version monumentale du Centaure, quant à elle, est installée place Michel-Debré, à Paris. Elle s’impose comme un hommage
durable à la puissance créatrice de César. Cette sculpture de grande envergure a nécessité plusieurs années de travail, de remises en question et de transformations. 
L’artiste soulignait la complexité de son élaboration : « J’ai mis trois ans à faire et à défaire toutes les parties du Centaure. ». Ce
processus laborieux, empreint de doutes et de créativité, illustre l’intensité de l’engagement de César envers cette oeuvre. Elle se fait également un symbole de la volonté de l’artiste de confronter son travail à l’espace public et de donner à son oeuvre une existence pérenne, inscrite dans le paysage de la Capitale.
Un double symbolique
Le Centaure devient à la fois un autoportrait symbolique et une réflexion sur la condition humaine. Mi-homme, mi-animal, il incarne la dualité
fondamentale de l’artiste, partagé entre la nature sauvage et la civilisation, entre la force instinctive et l’intellect. À travers cette sculpture, César explore ses propres tensions créatives : tradition et expérimentation, classicisme et radicalité. L’oeuvre devient ainsi un talisman, un double symbolique qui l’accompagne tout au long de sa carrière.
 
Il confiait à ce sujet : « C’est mon oeuvre fétiche, dont je garde près de mon lit un modèle en bronze comme fidèle compagnon qui partage les moments les plus intimes de ma vie. » . Cet attachement profond et personnel à l’oeuvre témoigne de la place centrale qu’elle occupait dans son imaginaire artistique.
Entre hommage et filiation artistique
Cette sculpture en bronze, bien plus qu’un simple portrait symbolique, incarne une filiation artistique et un hommage sincère. Ses formes
anguleuses et fragmentées revendiquent une expressivité brute, qui restitue à la fois la vitalité de l’artiste et la force archaïque de sa vision.
Le visage du centaure porte un masque aux traits de Picasso — un hommage explicite au maître, qui inscrit César dans une même lignée.
Masque mobile, il établit un lien direct entre les deux artistes, les réunissant dans un univers commun tout en affirmant la singularité de
chacun. Le Centaure n’est pas un simple hommage : il marque une étape décisive dans l’évolution de César, où mythologie, réflexion sur l’art et quête de perfection s’entrelacent. C’est un témoignage puissant de l’engagement de l’artiste — un dialogue silencieux entre deux grandes visions, entre l’histoire et la modernité, entre la force de la matière et la recherche de l’invisible.
Contact :
Edouard Culot, directeur
Me Clémence Culot, commissaire-priseur
0456 01 11 40
Exposition : 26 avril - 8 mai, 10h - 17h30.
 
   
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
   
  