Peintre et cinéaste, André Elbaz se passionne dès l’enfance pour le théâtre et le cinéma, avant de se tourner vers les arts plastiques à la fin des années 1950. Formé à l’École des beaux-arts de Paris et à l’atelier Clairin, il expose dès 1960 à Paris et représente le Maroc à la Biennale de Paris en 1961.
Son œuvre, traversée par la mémoire des guerres, des génocides et de l’exil, oscille entre figuration et abstraction. Il développe une iconographie marquante autour des murs, des villes en ruine et des figures opprimées. Marqué par le séisme d’Agadir, les récits de survivants juifs de Corfou ou encore l’exil séfarade, son travail s’inscrit dans un engagement profond contre la barbarie.
Présent dans de nombreuses collections publiques (Musée d’Art moderne de Paris, Yad Vashem, Israel Museum, Musée d’Histoire contemporaine…), il a bénéficié de plusieurs rétrospectives, dont une importante en 2006 dans les Instituts français du Maroc.