Omar Onsi incarna la première génération d'artistes sunnites à Beyrouth, qui y puisaient leur inspiration et peignaient ce qui avait trait à la ville.
Onsi commença des études de médecine avant de se consacrer à l'art en 1921 après avoir connu un succès artistique en obtenant la médaille d'argent à la Foire internationale de Beyrouth. 
En 1922, le jeune peintre se rend en Jordanie, où il enseigne l'art et l'anglais aux jeunes membres de la famille royale jordanienne. Pendant son temps libre, il peint leurs portraits, ainsi que des scènes bédouines et des paysages désertiques. Il est inspiré par le soleil brûlant et les sables secs de la région, qui contrastent avec les ciels bleus perpétuels. 
En 1927, Onsi s'installe à Paris pour étudier à l'Académie Julian, où il étudie de près les mouvements de l'École de Barbizon et de Fontainebleau. Il se lie également d'amitié avec le sculpteur libanais Youssef Howayek et rencontre Emma Morand, qu'il épouse.
Onsi avait le goût de l'aquarelle, propre à saisir l'immédiat de la sensation, à serrer au plus près la vision telle qu'elle se donne, mais dans la légèreté de la saisie. Il considérait aussi le prix des tubes de peinture à l'huile trop élevé, et à l'époque l'aquarelle se vendait moins cher. Toutefois, on fait souvent d'Onsi un peintre d'aquarelles touristiques, alors que l'essentiel de sa production n'entrait pas dans cette catégorie. Il peignait les paysages dans lesquels il se trouvait sur le moment; la Jordanie lorsqu'il séjournait en Jordanie; les Druzes lorsqu'il séjournait au Djebel druze. 
Onsi retourne à Beyrouth en 1930, et Morand le rejoint trois ans plus tard. Ils s'installent dans la maison de son enfance, où il peint les membres de sa famille.
            
               
                    
                         
   
        