Peintre allemand de la deuxième moitié du 
XIXe siècle, formé à Francfort, Stuttgart, 
puis Munich, Adolf Schreyer se démarque 
des peintres de sa génération de par son 
goût prononcé pour les scènes équestres et 
la précision anatomique des chevaux qu’il 
met en scène.
D’abord dessinateur de guerre pour le 
prince de Thurn et Taxis, qu’il suivit 
jusqu’aux bouches du Danube, il se rend en 
Algérie en 1861. Sur place, il fait le choix de 
vivre auprès des hommes des Hauts 
Plateaux, et d’apprendre l’arabe. Il 
représente les scènes de batailles à cheval. 
Souvent en petit groupe, les guerriers 
entourés de long drapé à la fois fluide et 
léger, s’opposent à la force que dégage la 
posture, presque théâtrale, et le « réalisme 
» exagéré de la musculature des montures.
            
               
                    
                        