Dikran Daderian est né le 29 octobre 1929 à Beyrouth (Liban) dans une famille arménienne. Il passe son enfance à Zahlé, au Liban, où il fréquente l’école Bâleghian, puis poursuit ses études secondaires à Nicosie (Chypre), à l’Institut Melkonian.
Wikipédia. De retour au Liban, il enseigne pendant deux ans avant, sur la suggestion du peintre Georges Cyr (attaché à la mission culturelle de France à Beyrouth), de s’installer à Paris en 1953. À Paris, Daderian suit des cours et fréquente plusieurs institutions : l’atelier de gravure sur bois de l’École nationale supérieure des beaux‑arts, l’Académie Ranson, l’Académie de la Grande‑Chaumière et l’Académie Goetz. En 1983, il reprend l’Académie Goetz qui devient l’Académie Goetz‑Daderian. Dikran Daderian appartient au courant de l’« école de Paris » et de l’abstraction lyrique.
Son œuvre se caractérise par des touches colorées juxtaposées, souvent dans un registre proche de la monochromie, mais toujours marquées par un sens du rythme et de la couleur. Une influence orientale (calligraphie arabe, miniatures arméniennes/persanes, tapis d’Orient) qui nourrit son abstraction et des compositions qui, même abstraites, gardent une vibration quasi musicale, une densité de matière, et une tension entre surface et profondeur.
Dikran Daderian est considéré comme une figure essentielle de l’abstraction libanaise et arménienne en diaspora. Son œuvre témoigne d’un dialogue entre héritage culturel oriental et recherche formelle occidentale, et continue d’être apprécié tant pour sa qualité plastique que pour sa portée historique dans la peinture du XXᵉ siècle.