Peintre français né à Amiens, Jean-Gaston 
MANTEL se forme à Paris. L’obtention 
du prix de la Société nationale des beauxarts lui vaut une bourse d’étude. Ainsi, en 
1936, il découvre le Maroc. Il est installé 
dans un atelier mis à sa disposition à Rabat 
dans la Kasbah des Oudayas, un ancien 
camp militaire fortifié, construit au 
XIIe siècle. Il travaille donc majoritairement 
à Rabat, mais également à Meknès, où il 
fait la rencontre de Mattéo Brondy, qui 
forme l’association des peintres et 
sculpteurs français du Maroc.
Bien qu’il soit contraint de revenir en France 
en 1937, il présente immédiatement sa 
candidature pour devenir professeur de 
dessin dans la capitale marocaine. Ébloui, il 
ne cessera d’être fasciné par ce pays où 
il s’établit par la suite. Ses peintures 
deviennent au fil des années d’une grande 
liberté et d’une impressionnante virtuosité, 
avec des compositions animées de grands 
personnages.
Le ministère marocain du Tourisme lui 
commande plusieurs affiches et panneaux 
décoratifs dont l’un de plus de 10 mètres 
pour l’hôtel Hilton de Rabat, ainsi que des 
décorations pour le ministère sur le thème 
des fêtes marocaines. 
Les œuvres de Jean-Gaston Mantel 
représentent majoritairement des paysages 
marocains qu’il aime tant, ainsi que de 
grandes fêtes régionales, illustrant des 
danseuses, des Moussems ou des 
Ahouachs… Il aime également à représenter 
des chevaux dans des compositions 
dynamiques et colorées, formées de larges 
coups de brosse. L’originalité des œuvres de 
Mantel réside principalement dans le 
positionnement adopté par le peintre : le 
point de vue donné à l’œuvre déstabilise 
toujours le spectateur
            
               
                         
        